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Libération
Droit de réponse

Droit de réponse. Gérard Le Roux

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publié le 30 mai 2006 à 21h23

Suite aux articles parus dans Libération sur une vente d'argenterie provenant de la famille Le Roux, organisée par Christie's, qui a suscité une demande d'information de la Commission pour l'indemnisation des victimes de la spoliation (CIVS), Gérard Le Roux nous a fait parvenir le droit de réponse suivant :

«J'entends indiquer que la lettre que j'ai retrouvée ne procède pas du hasard, mais fait partie d'un album de photos de famille consacré par ma mère (récemment décédée) à la collection d'argenterie familiale ; il s'agit d'une lettre écrite par Jacques Helft à l'en-tête de sa galerie de New York, le 7 mai 1946, à Edouard Le Roux, mon père.

Cette lettre atteste avec une description détaillée que les quatre présentoirs et cloches qu'Edouard Le Roux, client habituel de Jacques Helft, propriétaire d'une importante maison d'antiquités à Paris puis à New York, lui avait demandé d'examiner provenaient bien du service Orloff. Dès lors, il est regrettable que vous ayez pu insérer dans votre quotidien du 20 mars de tels propos (1), alors que ce document atteste de l'acquisition régulière desdites pièces d'argenterie.»

(1) «Le fils de cet antiquaire s'était inquiété de savoir si cette argenterie (785 000 euros) ne provenait pas d'un pillage nazi de la collection de son père.»

En décembre 2004, la CIVS s'inquiétait auprès de Christie's de la mise aux enchères de pièces du service offert par Catherine II au comte Orloff, semblables à celles pillées par les nazis à l'antiquaire Jacques Helf