Les étés restent aléatoires pour les squats artistiques parisiens. La Générale était menacée d'expulsion depuis le 30 juin (Libération du 4 juillet). Ce laboratoire culturel, installé au 10-12-14, rue du Général-Lasalle (Paris XIXe) depuis février 2005, a finalement obtenu le soutien de la Mairie de Paris.
Le 11 juillet, dans un voeu adopté au Conseil de Paris, la Ville s'est engagée à mener une médiation auprès du propriétaire, l'Education nationale, et de la Caisse des dépôts et consignations, futur acquéreur. Cette médiation vise à permettre la poursuite des activités du collectif jusqu'au lancement des travaux de l'hôpital Maison-Blanche, qui doit s'installer dans les lieux. Sous réserve d'un engagement formel de La Générale à quitter le bâtiment lors du démarrage des travaux.
La Ville recherche aussi avec le ministère de la Culture et la région Ile-de-France les conditions d'une poursuite des activités artistiques du collectif. Dans l'attente du résultat de la médiation en cours, il a été demandé au préfet de police de bien vouloir surseoir à l'expulsion. La Générale est prête à s'engager par procès-verbal à quitter son paquebot aux premiers coups de marteaux. Tout l'été, le collectif peaufine son projet.
Le théâtre de Verre, ruche artistique située au 27 bis, rue de l'Echiquier (Paris Xe), édifice appartenant à la SNCF, ne bénéficie pas du même appui de la mairie. Ce collectif pourrait être expulsé le 16 août. Les artistes demandent toujours la médiation de la Vill