Des robes, des robes, des robes ! Le pitch de cette semaine de défilés parisiens était simple. Puisqu'il s'agit de prêt-à-porter féminin, de surcroît estival (saison printemps-été 2007), on pourrait se dire : normal. Sauf qu'on constata une invasion de choses courtes et hyperféminines, de broderies et de blanc délicat (un hommage à la virginité peut-être ?), corroborant au millimètre ce que notre essayiste d'automne, Virginie Despentes, qualifie dans son essai King Kong Théorie de «déferlante de chaudasserie dans l'entreprise pop actuelle». Si l'on est une fille, il est donc conseillé d'en arborer les attributs vestimentaires «classiques», de montrer ses jambes, de laisser deviner sa petite culotte les seins, c'est fait depuis longtemps , tout ça avec le sourire s'il vous plaît. Certes, dans la masse des défilés (84 en huit jours, sans compter le «off» et les show-rooms), on a également relevé d'autres pistes, dont celle, à l'opposé de ce qui précède, du look amish, encore appelé ici «look Matali Crasset», en référence à la coupe de cheveux très monacale de la designer, qui inspira beaucoup, dirait-on, John Galliano chez Dior. Et sinon ? Des mannequins pas plus maigres qu'avant, quelques picorements (les princesses ; le masculin-féminin ; le Babygro), un coup de gueule (Castelbajac), et un aperçu de l'avenir de la femme, vu par la lorgnette mode. Bilan : une sorte de chiennasse sage.
Princesse dorée
Plus Belle au bois dormant que fiancée de Shrek, la nana imag