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Libération

La Fiac s'éclate

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La 33e édition de la Foire internationale d'art contemporain quitte la porte de Versailles, où elle avait migré en 1994, pour le Grand Palais et la Cour carrée du Louvre.
publié le 26 octobre 2006 à 23h49

Comme chaque année le cri est le même : quoi de neuf à la Fiac (33 e édition) ? Réponse la plus tangible, une migration en forme de retour : bye-bye la porte de Versailles où elle s'était installée depuis 1994, et bonjour le Grand Palais rénové. Ce recentrage en centre ville a bien entendu des motifs touristico-prestigieux. «Ah Paris...», qui dans l'esprit du nabab comme du pékin rime plutôt avec Louvre qu'avec périphérique. C'est d'ailleurs dans la Cour carrée du dit Louvre que la foire continue.

Parcours. Pour des questions de place au Grand Palais, la manifestation a été obligée de se scinder en deux et donc d'installer un barnum dans la cour en question. Le spectateur-visiteur est donc obligé à un «parcours» qui ira de l'un à l'autre. Pour les VIP (en français, les gros acheteurs et les professionnels), des automobiles de la marque Citroën sont à dispo. Pour les autres (en français, le reste du monde), rien n'interdit l'usage du métro (direct) ou la marche à pieds, et de passer ainsi par le jardin des Tuileries où l'on découvre à l'oeil une exposition de sculptures. Si l'envie de performance vous démangeait, tentez la calèche par la rue de Rivoli. Sinon des navettes sont mises gratuitement en service. A condition d'avoir acquitté les 20 euros du billet d'entrée aux deux sites. C'est cher ! Surtout quand on a les moyens de ne rien acheter.

Quid de la répartition entre Grand Palais et Cour carrée ? L'idée est de présenter l'art moderne et contemporain dans le premier, l'art