Mercredi 18 octobre, le squat artistique Barbizon, installé au 141 de la rue de Tolbiac, à Paris (XIIIe), dans un ancien cinéma, était muré. «Aujourd'hui, nous avons rendez-vous à la mairie d'arrondissementpour demander le relogement de nos activités», explique leur représentant, Thierry Wurtz. Parallèlement à cette évacuation, c'est «une bonne nouvelle» qu'annonce le squat la Petite Rockette. Ce lieu situé au 6 de la rue Saint-Maur (XIe) vient d'obtenir, par jugement du 20 octobre, un délai d'occupation de dix-huit mois de ce bâtiment appartenant au ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie. «Le combat n'est jamais terminé, explique le collectif, mais c'est une première victoire dans un contexte très tendu.»
La situation des squats artistiques parisiens ressemble à un processus très mouvant de vases communicants. La Générale, à Belleville, expulsable la semaine dernière, a obtenu un sursis et bénéficie du soutien du ministère de la Culture, qui s'engage à les reloger. Pour le Théâtre de Verre, dans le Xe, également menacé, c'est la mairie de Paris qui conduit une médiation auprès du propriétaire, la SNCF, dans le but de signer une convention d'occupation précaire à Paris. Ce qui serait une première. Rien n'est joué. Mais le Goumen bis, qui abrite notamment Télé bocal, est à son tour menacé d'expulsion le 12 janvier 2007.
Autre cas de figure, l'ex-squat Rivoli, devenu légal et pérenne grâce au rachat du lieu par la mairie. Le co