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Libération
Critique

«De la pop r'n'b apocalyptique»

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publié le 13 novembre 2006 à 0h03

Klaxons, ce soir au festival des Inrocks (avant les Transmusicales, le 8 décembre), c'est un peu comme Arctic Monkeys l'an dernier : un jeune groupe sans album (deux maxis au compteur, dont seul le dernier, Magick, est disponible en France) précédé d'une rumeur qui rend fou branchés de tout poil et journalistes blasés. Le plus dur reste à faire : se montrer à la hauteur. Un défi que Klaxons devrait relever avec sa poignée d'hymnes volcaniques ressemblant à un carambolage festif entre la fraîcheur pailletée des Scissor Sisters et le big beat technoïde des Chemical Brothers, même s'ils se réclament de groupes un peu plus sérieux.

Premier symptôme d'un inévitable revival rave-acid house-Baggy-Madchester dont ils ne font pas forcément la promotion ­ ou alors pour plaisanter ­, les trois fanfarons mal peignés, James Righton (24 ans), Simon Taylor-Davis (23 ans) et Jamie Reynolds (27 ans) viennent tout juste d'enregistrer leur album, qui sortira courant 2007. Tour de chauffe en six questions.

Cinq groupes qui vous inspirent ?

Can, pour leur utilisation du rythme et des nappes ; Bowie, un génie qui ne s'est jamais calmé ; Brian Eno pour sa stratégie oblique ; Tuxedomoon et leur chanson The Stranger qui évoque le souffle d'un homme en train de mourir ; les Daft Punk, parce qu'ils nous ont initiés à la dance music.

Une définition de votre musique ?

De la pop r'n'b hautement apocalyptique.

Le slogan «new rave» : une accroche marketing inventée par votre maison de disque