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Dans «Piccolo, Saxo», «on a inventé énormément de personnages»

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Juliette Sales, scénariste de ce film d'animation entièrement musical, a répondu mardi aux questions des internautes de Libération.
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publié le 27 décembre 2006 à 7h00

Julie: qu'est-ce qui vous a donné envie d'écrire un scénario pour un film d'animation?
Juliette Sales: Dans ce cas précis, ce n'est pas moi qui l'ai initié, on est venu me chercher. Je l'ai écrit, parce que j'aimais beaucoup l'univers d'André Popp. Je pense que l'écriture d'un film d'animation permet beaucoup plus de liberté que l'écriture d'un scénario traditionnel. Par exemple, il peut y avoir beaucoup de gags visuels, des dialogues qu'on ne pourrait pas mettre dans la bouche de personnages réels.

Saxe: avez-vous pris conseil auprès d'André Popp, le père de Piccolo, pour écrire ce scénario?
On n'a pas vraiment pris conseil, mais on a commencé par discuter avec lui. Ensuite, on est parti travailler dans notre coin avec ma coscénariste, Isabelle de Catalogne. Et tout en travaillant, on a essayé de rester fidèle au ton d'André Popp. Mais on a changé énormément de choses, on en a inventé encore plus. On a retrouvé André, une fois l'image terminée, au moment du mixage, il était très content du résultat. Mais je pense qu'adapter, c'est toujours un peu trahir. On a évidement trahi, mais si on n'avait pas trahi, il n'y aurait pas de film.

Saxe: c'est une histoire un peu «vieillotte», avez-vous «rajeuni» Piccolo Saxo?
On l'a rajeunie. On l'a surtout beaucoup construite. Dans le disque il n'y avait pas d'histoire, il y avait une seulement une présentation des instruments. Avec Isa