Une semaine avant leur passage à Paris, petit précis de composition de l'allure des Klaxons. Fers de lance de la scène nu rave (prononcez niourév), les trois Anglais, déjà suivis lors de leurs concerts en Grande-Bretagne par une caravane de fans, ont aussi inventé une allure : une base rock, à laquelle ils ajoutent les signes distinctifs des clubbers. Le tout parsemé de couleurs criardes. Un concentré acide de l'époque.
Les cheveux
Plus longs, plus décoiffés, plus explosés que les dandies néo-rock (Franz Ferdinand, Arctic Monkeys) beaucoup trop sérieux aux yeux de ces hédonistes de la nuit londonienne.
Le polo
Même s'ils ont récemment déclaré à Libération que «maintenant pour eux c'était le noir», ils restent adeptes du «plus ça flashe mieux c'est». Une réminiscence des Happy Mondays, qui furent, à la fin des années 80, adeptes du jaune fluo, couleur du smiley original.
Le sweat à capuche
La pièce basique du raver est portée sur un jean extra slim. Le motif pied-de-poule, qui rappelle Madness et Joe Jackson, sent bon la très vieille new wave.
Le noeud pap'
Pour les Klaxons, l'accessoire incongru est une marque de fabrique . Une jupe écossaise, une peluche, voire une tête de renne posée sur le crâne... Ils sont parfois habillés par une styliste anglaise, Cassette Playa, mais le n'importe-quoi reste obligatoire.
Les baskets
Leurs jeunes aînés (Les Libertines ou encore Franz Ferdinand) portaient des boots noires et pointues. Les Klaxons préfèrent