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Critique

Artdanthé, un festival de débordements

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publié le 16 février 2007 à 6h05

Avec son petit bar douillet comme sans lustre, autorisant les discussions les plus libres, le Théâtre de Vanves ne manque pas de charme. Depuis neuf ans, la structure organise un festival, «Artdanthé», délibérément tourné vers les auteurs chorégraphiques d'aujourd'hui et de demain, bourrés d'envies d'en découdre avec les attitudes académiques de tout poil.

Convictions. Tous les spectacles des 32 compagnies programmées (dont ceux des deux chorégraphes en résidence, Herman Diephius et Hervé Diasnas) sont l'occasion de s'interroger, ou d'affirmer ses convictions, plus que de consommer. En deux mois, le public a toute latitude pour faire son propre cheminement, des icônes maltraitées d'Herman Diephius aux aphorismes au féminin de Michel Kelemenis, ou aux balancements hypnotiques de David Wampach.

La manifestation, en se groupant avec d'autres structures, comme le Colombier de Bagnolet (pour une plate-forme de jeunes chorégraphes franco-allemands dénommée «Jamais vu», jusqu'au 17 février), les Théâtres de la Ville et de la Bastille, le Centre national de la danse et l'atelier de Paris-Carolyn Carlson (pour un programme canadien), permet ainsi de nombreuses découvertes, sans prétention toutefois, ni souci de la nouveauté à tous crins. En s'associant avec une autre structure encore, l'Action régionale pour la création artistique et de la diffusion en Ile-de-France et son événement danse «Hors saison», Vanves a mis un pied aux Pays-Bas.

Fusion. La compagnie qui nous en vient, T.R.A.S