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Libération
Critique

Que fait The Police?

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Alors que Sting joue dimanche à Paris, retour sur une reformation événementielle.
publié le 17 février 2007 à 6h09

La nouvelle était dans l'air, depuis dimanche dernier c'est officiel : The Police s'est reformé, trente ans après sa naissance et vingt-quatre après son dernier album studio Synchronicity. Le groupe a profité de la rituelle soirée des Grammy Awards, qu'il a ouverte d'un Roxanne des plus honnêtes, même si l'aigu du bassiste-chanteur a perdu en puissance et justesse. Dans la foulée, une tournée mondiale a été annoncée. Le trio britannique, composé de Sting, 55 ans, du guitariste Andy Summers, 64 ans, et du batteur Stewart Copeland, 54 ans, entamera, ce 28 février à Vancouver, une tournée américaine qui s'achèvera le 3 août au Madison Square Garden de New York. Le reste du monde (Mexique, Amérique du Sud, Japon, Australie, Nouvelle-Zélande) sera visité, sans oublier l'Europe et la France à la rentrée.

Désirée. Histoire de se mettre en train, les Police se sont produits, le lendemain des Grammies, au Whisky A Go Go, le club de West Hollywood où ils ont joué à leurs débuts, occasion pour eux de vérifier, en quarante minutes, que leurs fans n'avaient pas plus oublié les paroles de Message in a Bottle qu'ils n'avaient oublié celles des hits de Marley. S'il est juste de parler de reformation, le groupe ayant été en stand-by pendant trente ans, sur fond de carrière solo de Sting, Andy Summers a rappelé que le groupe ne s'est jamais dissous, ce qui explique que, depuis vingt ans, cette réunion était, autant par lui que par Stewart Copeland, désirée et atten