N'en déplaise à Free, qui a poussé des hauts cris à l'annonce de cette taxation, les fournisseurs d'accès et les opérateurs d'Internet permettant la diffusion TV par ADSL sont bien partis pour acquitter leur écot, à partir de 2008, au financement de l'aide au cinéma. Introduite dans le projet de loi relatif à la télévision du futur. La disposition a passé mardi le feu de la commission paritaire parlementaire. Elle devrait être définitivement entérinée le 22 février, avec l'ensemble du texte, par l'Assemblée nationale et le Sénat. Le Centre national du cinéma (CNC) compte y gagner environ 5 à 7 millions d'euros de rab. A titre de bonheur supplémentaire, le même texte de loi lui donne un droit de regard élargi sur l'économie des jeux vidéo, via l'institution d'un nouveau crédit d'impôt soumis à son agrément.
Si l'on ajoute que la fréquentation cinématographique, sur la lancée de 2006 (+ 7,5 %), continue à progresser (+ 5,2 % en janvier, avec 56 % de part de marché pour les films français), tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes cinématographiques administrés. N'était l'épineux problème des cartes UGC Illimité. Les abonnements forfaitaires cinéma (UGC Illimité et Pass Gaumont-Pathé-MK2), qui autorisent les spectateurs à voir autant de films qu'ils le veulent moyennant le paiement d'une cotisation mensuelle, sont en effet sur la sellette. Leur agrément officiel, vieux de quatre ans, arrive à expiration et doit, normalement, faire l'objet d'un renouvellement l