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Libération
Critique

L'imaginaire prend forme

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publié le 16 mars 2007 à 6h39

En guise d'apéritif à un livre (Fabriquer le futur, 2), la galerie Artazart cible une petite exposition essentiellement tournée vers la «révolution numérique 3D». On y découvre les outils du logiciel Virtools de Dassault Systèmes, qui plonge dans le secret de la construction de la pyramide de Kheops. L'Institut supérieur du design de Valenciennes projette un quad du futur. La société I-maginer sort du jeu pour téléporter vers des Web conférences, galeries d'art ou boutiques virtuelles, ainsi que vers MyLife3D, espace de vie ouvert à tous (www.mylife3d.com). Les vêtements électroniques d'Elisabeth de Senneville se frottent au laboratoire d'objets numériques du collectif Monsieur Faltazi ! Ecran à jaillissement spatial (plus besoin de lunettes), oeuvres d'art numériques de Bernard Demiaux (des coeurs, véritables noeuds de Möbius), ou chaise 3D multifonctionnelle, le tout pousse à se plonger dans le bouquin.

Comme le futur n'arrive jamais tel qu'on se l'était imaginé, cet ouvrage collectif s'appuie sur ce qui est «déjà en germe» autour de nous, et, sans utopie, explore l'innovation industrielle : «Comment inventer de nouveaux produits et services que les consommateurs adopteront durablement ? La conception traditionnelle de l'innovation, principalement fondée sur les développements technologiques, a montré ses limites.»

Décathlon, Siemens... De Bachelard à Baudrillard, l'ouvrage dresse une brève histoire de l'imaginaire. Question : «Existe-t-il une méthodo