Le saviez-vous ? Avant de peindre, sculpter, modeler, réaliser, il arrive qu'un artiste crayonne, gribouille, esquisse, biffe, rature, un peu, beaucoup, énormément. Et parfois demeure dans cet état de bouillons pléthoriques qui ne sont pas forcément un désordre ou un brouillon. Il est tout aussi fréquent que l'art du coup de trait se «limite» au seul dessin. Ce genre parfois réputé mineur a depuis longtemps dépassé le cercle des seuls experts ou historiens de l'art, pour cause de curiosité esthétique infinie mais aussi d'une expansion d'un marché de l'art que plus rien ne laisse indifférent. Pour preuve, la seizième édition de la Semaine du dessin qui voit une quinzaine de lieux institutionnels (musées, bibliothèques, école des beaux-arts...) de Paris et de la région parisienne organiser des expositions conçues pour l'occasion, ou même ouvrir exceptionnellement leurs cabinets de dessins. Point d'orgue des festivités, le Salon du dessin, organisé, comme ladite semaine, par la Société du salon du dessin, présidée depuis huit ans par Hervé Aaron. Trente et une galeries, dont 15 étrangères, qui présentent entre 30 et 40 oeuvres sur papier, sur des stands tirés au sort au palais de la Bourse. Au total, un millier d'oeuvres, datées de la fin du XVe siècle à 1970, avec cette année une augmentation de pièces du XXe siècle. Dans une ambiance intimiste, on découvre des «bricoles» de Tiepolo, Piranèse, Fragonard, Géricault (chez Salamander Fine Arts de Londres), ou des Schiele et Klimt
Critique
Traits bien
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publié le 24 mars 2007 à 6h48
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