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Libération

Tueurs à gages et pistolets à eau

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publié le 6 avril 2007 à 7h03

«Vivre dans la peur.» C'est le programme proposé par StreetWars (1), société qui, contre 45 euros propose de ressentir à la fois le frisson du tueur à gages en plein contrat et la trouille d'être une cible traquée par un inconnu. Il ne s'agit pas d'une transposition dans la vie réelle de The Game, film où Michael Douglas voyait sa vie totalement manipulée par une organisation mystérieuse, mais d'un immense tournoi de pistolets à eau, qui, après Londres ou San Francisco arrivera à Paris début septembre.

Le principe est enfantin : une fois leur versement effectué, 300 adultes reçoivent dans une enveloppe la photographie, le nom, les adresses personnelle et professionnelle de leur «contrat». Leurs armes : un pistolet à eau, une bombe à eau ou un super soaker (les fusils à eau avec des réservoirs de plusieurs litres). Sachant que chaque participant est lui-même la cible attitrée d'un autre, trois semaines de stress attendent les joueurs. Si un «tueur» arrose sa cible, cette dernière lui remet son enveloppe et de ce fait le contrat qu'elle était supposée remplir. Le vainqueur est le dernier «assassin» toujours au sec au bout des trois semaines. Pour ce haut fait d'arme, il reçoit la rondelette somme de 500 dollars, en coupures de 1 dollar. Pour gagner, tous les coups sont (presque) permis. Les deux organisateurs, «Supreme Commander» et «Mustache Commander» conseillent même de sonner déguisé en livreur de pizzas pour arroser sa cible dès qu'elle ouvre la porte