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Libération
Critique

Beirut, chapitre II au Trabendo

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Après une première occasion ratée en novembre 2006, le chanteur donne enfin, ce soir à Paris, son premier concert sur le territoire français.
publié le 3 juillet 2007 à 8h39

Mi-novembre 2006, à Paris, il figurait parmi les ­attractions du Festival des Inrocks. Une floraison d'avis élogieux sur les blogs américains, un premier album pour le moins pittoresque et la ­rumeur qui ne demande qu'à enfler: Beirut n'avait encore jamais joué en France que tout le monde (comprendre le microcosme en vigie sur la petite planète pop) piaffait d'impatience à l'idée de renifler l'olibrius. C'était un samedi soir, sur la petite scène de la Boule noire. On l'a ­attendu. Beirut n'est jamais ­venu.

A peine débarqué à Paris, le garçon avait montré des ­signes inquiétants. Fatigue, stress, jet lag. c'est à l'hôpital Saint-Anne qu'il fut finalement admis. Jusqu'au dernier moment, les organisateurs du festival avaient espéré qu'on le relâche, afin qu'il honore sa première date française, mais le corps ­médical jugea son état suffisamment préoccupant pour ne pas céder à la pression ­artistique.

Fin du premier chapitre, façon originale de formuler la légende embryonnaire du dénommé Zach ­Condon, New-Yorkais d'origine, qui oeuvre donc sous le ­patronyme de Beirut.

Aujourd'hui, tout semble avoir changé. Le zigue Zach réside à Paris - ce qui, déjà, court-circuite le décalage ­horaire. Francophile avéré, il devrait sortir en octobre un deuxième album, qui portera en son sein la trace de sa terre d'élection avec des chansons titrées Paris, Nantes ou ­Cherbourg. Dans le prolongement, une tournée nationale est escomptée en novembre.

En attendant,