envoyée spéciale à Hyères
Achaque remontée sur la colline de la Villa Noailles de Hyères, la redécouverte, au pied de ce bâtiment d'inspiration cubiste signé Robert Mallet-Stevens (1923-1933), du parc méditerranéen de Charles de Noailles, du jardin cubiste, puis de la terrasse qui domine la ville, la mer au loin.
La Design Parade 02, inaugurée le 7 juillet, n'échappe pas à ces fondations modernes de l'histoire de l'architecture. Aventure ravivée cette année par l'exposition consacrée à un designer français majeur des années 50 à 70 : Pierre Paulin, qui y fêtait ses 80 ans. Cette deuxième édition du Festival international de design, consacré à la découverte des futurs talents, trouve son équilibre entre recherche, design critique et histoire déjà patrimoniale. Un fil conducteur, le fer à repasser, par exemple, permet de créer des liens entre les pièces de Paulin qui a travaillé pour Calor et le concours international qui invitait de jeunes créateurs à présenter à la fois un projet personnel et à revisiter pour le groupe Seb un petit appareil électroménager.
Non, le design ne se barre pas complètement en sucettes, même si le grand prix a été accordé à des souffleurs de sucreries. Les lauréats français Sébastien Cordoleani et Franck Fontana ont traité ce matériau comme un verre coloré translucide. En collaborant avec l'entreprise de bonbons barcelonaise Papabubble et le centre d'aide au travail (CAT) de Sorède (Pyrénées-Orientales). Avec du micocoulier, un bois souple, ils ali