Tous les efforts de J.K. Rowling et de son éditeur pour garder secrète la fin du septième volet des aventures d'Harry Potter auront été vains. L'Internet a sévi et dès mardi, The Deathly Hallows courait sur la Toile.
En ligne de mire, le libraire Deepdiscount.com, qui aurait expédié, «par mégarde», 1 200 précommandes en début de semaine chez de chanceux Américains. Concertée ou non, la «gaffe» est venue gâcher le plaisir des fans, se languissant sagement de la sortie mondiale officielle du dernier tome de la saga. Les cloches devaient sonner vendredi soir à 1 heure du matin. Challenge au scoop aidant, tous les sites de piratage ont joué à fond le téléchargement illégal, tels les «hacktivistes» suédois de The Pirate Bay, qui ont retouché leur logo pour l'occasion, en parodie du célèbre binoclard magique. Le débat résultant sur le thème est : «Cool, ou salaud, de dévoiler la fin du bouquin d'avance ?» (en deux mots, contrairement à ce qu'avait présagé l'auteur, Potter et sa femme ne meurent pas à la fin). La réponse est : «oui, c'est mal».
Le très machiavéliquement précautionneux éditeur new-yorkais Scholastic, qui avait tout mis en oeuvre pour titiller la curiosité tout en gardant le secret avant lancement, porte plainte. Mais trop tard. Si la fuite planétaire semble contrecarrer la campagne de promo mammouth de ce juteux succès (325 millions d'exemplaires déjà vendus de l'histoire, en 64 langues), le succès programmé du cinquième épisode filmique, de sorti