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Expos : moderne à Lyon, sages à Paris

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Monographies, photographies, design industriel, évolution de l'art à l'époque de la dynastie Safavides...
publié le 23 août 2007 à 9h18

Cet automne, Lyon tire la couverture artistique sur sa Biennale et détourne les règles du genre en proposant un jeu grandeur nature entre commissaires et artistes. Sur les soixante-huit joueurs convoqués par le directeur artistique Thierry Raspail, quarante-neuf ouvrent l'invitation à ceux qu'ils considèrent comme étant les artistes les plus marquants des années 2000, à leur tour chargés de concevoir une programmation ou un dispositif visant à définir la décennie en cours. De l'art à coup sûr archicontemporain.

Dans ce registre, Paris par contre roupille gentiment, à l'exception notable du Plateau qui offre à François Curlet le costume de monsieur Loyal. Du 13 septembre au 18 novembre, il reçoit les artistes belges Harald Thys et Jos de Gruyter.

La Fiac (du 18 au 22 octobre), au Grand Palais et à la Cour carrée du Louvre, permettra de faire le point annuel sur le marché et de jauger le poids économique de Paris.

Sinon, on croulera, le plus ­souvent avec délice, sous les expos monographiques : en vedette, les galeries du Grand Palais, associées au musée d'Orsay, (du 13 octobre au 28 janvier) compilent cent-vingt peintures, une trentaine d'oeuvres graphiques et une soixantaine de photos de ­Gustave Courbet (1819-1877). Tout sur sa carrière et sur ses liens avec les autres arts, la photographie.

Cet engouement pour la photographie comme bel art, s'exprimera dans deux autres manifestations : d'une part, le musée du Jeu de paume, du 9 octobre au 30 décembre, prop