Au début, cela ressemble à une blague. Samedi, Rock en Seine affiche Puppetmastaz pour le concert inaugural de la deuxième journée du festival, à Saint-Cloud. Si le concept prête d'abord à rire - 20 marionnettes qui rappent - le public est vite bluffé par le hip hop électro d'une rare classe de ces mini MC's. Mr Maloke, une taupe affublée d'un chapeau haut de forme, Snugges The Bunny ou Wizard the Lizard réveillent les festivaliers qui se déhanchent devant ces marionnettes. On a d'ailleurs du mal à croire que des MC's marionnettistes rappent réellement en live sur la scène de la Cascade. Pourtant, c'est le cas. Les Berlinois distillent leur hip-hop proche de Jurassic 5 pendant 45 petites minutes. A revoir d'urgence.
La deuxième journée du festival n’a rien à voir avec la précédente. Le ciel bleu est de mise, les bottes en caoutchouc ont été rangées: place au modèle en cuir. Et la programmation est beaucoup plus péchue.
Première tête d'affiche de la journée sur la grande scène: les Fratellis. Les faux frères de Glasgow, qui se sont rencontrés grâce à une annonce dans la vitrine d'un magasin de musique, ont offert au public le service minimum. Cinquante minutes de power pop punk sans émotion. Si ce n'est pour la dernière chanson, leur single Chelsea Dagger, repris en cœur par les festivaliers. Autre groupe, autre déception: Hellogoodbye. Tout est résumé dans le nom du groupe.
Invités de dernière minute, en raison de la défection de la