La dixième édition de l'Académie Bach, festival de musiques anciennes, débute ce mardi et se tiendra jusqu'au samedi 1er septembre près de Dieppe, à Arques-la-Bataille. Ancré dans cette ville depuis sa création, ce festival s'inscrit plus largement en dans le cadre de l'opération «L'été, entre Seine et mer» en Seine-Maritime.
Ralliement. L'Académie Bach est devenue au fil des ans un point de ralliement de la Haute-Normandie. En fin d'été, quand il faut se dire au revoir, on se retrouve entre mélomanes et/ou amateurs de théâtre baroque. Soit dans l'église de Colmesnil, avec sa voûte de bois éclairée le soir à la chandelle. Soit à Notre-Dame d'Arques-la-Bataille, une petite église dont le jubé et l'orgue sont exceptionnellement beaux.
Le public de l'Académie Bach est composé d'aficionados qui, d'un clocher à l'autre, en l'espace de quatre jours, ne manquent rien de la quinzaine de concerts. La plupart des artistes invités, dont certains sont devenus stars, ont commencé leur carrière en passant à l'Académie Bach. Ainsi Vincent Dumestre, avec sa formation bien nommée : le Poème harmonique. Ou Benjamin Lazar, fondateur du Théâtre de l'incrédule (autre jolie dénomination), responsable en 2005 d'un mémorable Bourgeois gentilhomme de quatre heures, monté tel qu'en 1670 à l'opéra de Versailles.
La vraie surprise viendra de la production, par le festival, d'une version musicale des Nouvelles orientales de Marguerite Yourcenar , fruit d'une collaboration entre le