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Critique

«Estuaire 2007» : peu de couacs et un canard

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La biennale de Nantes a globalement réussi son édition.
publié le 30 août 2007 à 9h25

« Estuaire 2007» espérait réussir à attirer 500 000 visiteurs l'espace d'un été, avec, en vedette, un beau canard de bain, jaune comme il se doit, mais haut de 19 mètres et long de 23. Si le canard, hélas, s'est vite retrouvé le bec dans l'eau - les flancs de la pauvre bête se sont déchirés -, la biennale, elle, a fait mieux que prévu. En début de semaine, à quelques jours de sa fermeture (le 1 er  septembre), la biennale d'art contemporain annonçait une fréquentation totale de 677 817 visites (y compris pour les fêtes d'ouverture) dont 593 097 sur la tren taine de sites d'exposition.

En tête, Hôtel Nantes, de Tatzu Nishi, une chambre d'hôtel construite autour d'une fontaine de la place Royale (88 812 visiteurs). Puis Rouge baiser, exposition au Hangar à bananes d'une sélection d'oeuvres de la collection du Fonds régional d'art contemporain du Pays de Loire (53 650 personnes). Viennent ensuite Ondulation de Thomas McIntosh au Lieu unique (42 432 visites), LSP d'Edwin van der Heide au Life, à Saint-Nazaire (32 315), et l'expo d'Anish Kapoor au Musée des beaux-arts (27 300). Les croisières Estuaire ont accueilli 45 420 passagers, sans compter la dernière semaine.

Une demi-douzaine d'oeuvres seront pérennes, dont les Anneaux de Daniel Buren et Patrick Bouchain et l'Obser­vatoire de Tadashi Kawamata.

Autre naufrage à déplorer, celui de la Maison dans la Loire, une auberge immergée au milieu du fleuve, dont seul le toit pouvait être a