C'est fun, et ça secoue par-delà les clubs. Au Redlight, une boîte parisienne (XIVe arrondissement), on l'appelle «vertigo» tandis qu'au Metropolis (Val-de-Marne), on dit «tecktonik». Une chose est sûre : la nouvelle danse electro made in Paris fait un carton chez les ados et préados.
Quelques bases avant de se lancer. D'abord, le déhanché façon disco, pour entrer dans le rythme. Jambes écartées, un peu pliées et bien fixées au sol. Double tour de bras l'un sur l'autre : une version accélérée des super-héros de mangas japonais des années 80. Puis, passage de la main à l'arrière de la tête, on se remet un peu de gel (pour de faux), la tête suit les basses en haut en bas à gauche à droite. Et hop, un doigt en l'air à la Travolta dans la Fièvre du samedi soir, un coup à gauche, un à droite. Tout ça en frétillant des pieds, glissade à droite, à gauche.
Pour les novices, la première étape, c'est l'observation. Pour ceux qui ont l'âge d'entrer en club, au «Metro, Redlight ou au Mix, tout le monde danse comme ça», assure Aurélie, 17 ans, une habituée du Metropolis.
Pour les plus jeunes, la phase d'observation se fait sur le Net où les vidéos foisonnent. Lili Azian, 16 ans, serveuse à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) est déjà dépassée par sa notoriété naissante grâce à ses vidéos qui tournent sur le Net : «Certains sont même contents d'avoir mon numéro de téléphone alors que ce n'est rien !»
Deuxième étape, imposer son style. Le chouchou des vidéos