C'est la réplique des filles à frange aux lascars qui leur manquent de respect. Sur un air de rap masterisé radio, la chanteuse Koxie a fredonné tout l'été : «Tu sais que garçon, si t'enlèves la cédille, ça fait "garcon", et gare aux cons, gare aux cons qui perdent leur cédille...» Des cours de récré en juin aux trajets en voiture durant les vacances, Garçon est devenu une des bandes-son estivales, passant sur les radios et les chaînes musicales. La semaine dernière, le titre s'est retrouvé en tête des meilleures ventes de singles. Sans parler d'Internet avec plus de deux millions d'écoutes, et le refrain utilisé en sonnerie de portable. Pourquoi un tel engouement ? Certes, la mélodie est taillée pour rester fichée dans la tête, mais les paroles apportent une nouvelle version de l'inénarrable histoire des relations entre les sexes.
De quoi s'agit-il ? D'une fille en scooter à Paris, en l'occurrence Koxie, qui se fait aborder par un type qui, sous prétexte de lui demander l'heure, lui dit : «Madame, qu'est-ce que t'es bonne, tu veux pas me faire une gâterie ?» Elle répond : «Du calme, Alphonse, je te connais pas, tu m'agresses, on t'a pas dit de traiter les femmes comme des princesses ?» Lui réplique : «Ouais, mais toi je te baise.» Elle : «Ben non, justement, c'est bien ça le malaise.» Et Koxie d'entamer son refrain à consonance freudienne : «Garçon, si t'enlèves la cédille, ça fait "garcon", et gare aux cons...»
Chatouilleux.