Callas en sons, mots et images. On se souvient de la célébration du vingtième anniversaire de la disparition de la Callas, marqué par une réédition de ses intégrales d'opéras et récitals pour EMI, vendus à l'unité. Pour le collectionneur maniaque, le budget s'élevait à environ 2 000 euros. Dix ans plus tard, crise du disque aidant, c'est la grande braderie. Et tout le monde en profite : les petits éditeurs qui rassemblent les premiers enregistrements de la diva passés dans le domaine public, comme le client à qui EMI propose cette saison l'intégralité des enregistrements studio de la diva gravés entre 1953 et 1969, mais également ses premiers pas pour le label Cetra avant l'explosion de sa carrière internationale.
Exigence. Parce qu'elle sera restée fidèle à EMI jusqu'à la fin, ce coffret de 70 CD vendu à moins de 100 euros, offre le meilleur rapport qualité prix à qui veut couvrir toute la carrière de Callas. EMI propose également un résumé du coffret en 2 CD sous l'intitulé Maria Callas, Eternelle, enchaînant les tubes, comme de rigueur, puis un DVD portant le même titre offrant cent quarante six minutes de performances scéniques (à Paris, Hambourg et Londres) et d'interviews, avec un inédit au DVD : l'air Casta Diva de Norma live à Rome en 1957. En matière d'images, le documentaire Callas Assoluta, que vient de publier l'éditeur MK2 est une réussite. Réalisé par Philippe Kholy, ce film raconte la musicienne exigeante, autant que la femme