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Libération
Critique

Les «British» défrichent

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publié le 21 septembre 2007 à 9h44

Londres de notre correspondante

Après six jours de défilés et de fêtes, la London Fashion Week s'est achevée jeudi soir prouvant, une fois encore, qu'à défaut des gros budgets de ses grandes soeurs parisienne, milanaise et new-yorkaise, la mode made in Britain ne manque pas de talents. Le programme y était pour le moins hétéroclite, entre la collection sous influences SM de Danielle Scutt (26 ans), une petite nouvelle très remarquée, et le classicisme tout en pulls à torsades et couleur bonbon d'un Paul Smith, grand maître de la coupe parfaite et vétéran des défilés londoniens. Preuve supplémentaire que Londres ratisse large, se mêlaient aussi les défilés de marques typiquement british, telles que le très establishment Aquascutum et Biba, symbole du swinging London, qui ­ à l'image de Burberry ­ tentent une renaissance, ainsi que ceux des grandes chaînes Topshop et Cos, ou de la ligne Adidas dessinée par Stella McCartney.

«Frais». Même si Burberry, soucieux d'affirmer son statut dans le prêt-à-porter international, préfère défiler à Milan, les temps forts n'ont donc pas manqué, avec notamment le retour des défilés de Matthew Williamson et de Luella Bartley, deux enfants prodiges londoniens qui avaient choisi de montrer leurs collections à New York ces dernières années. PPQ, Giles Deacon, et Julian MacDonald comptaient parmi les favoris, leur chic sophistiqué et glamour en faisant des valeurs sûres aussi appréciées des stars que des rédactric