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Libération
Reportage

Les marcheurs du val

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publié le 21 septembre 2007 à 9h44

Briançon envoyée spéciale

La randonnée est à peine terminée que déjà il nous manque. Discret gazouillis ou ardente écume, torrent ou cascade, le bruit de l'eau a accompagné nos pas, fluidifié le flux de nos pensées, bercé notre sommeil. Privilège de la randonnée en montagne... Depuis Briançon, on a dessiné une grande boucle à la découverte du parc des Ecrins, le plus grand des espaces protégés français, entre Gap, Grenoble et Briançon. 92 000 hectares hérissés de hauts sommets.

Randonnée facile néanmoins : transferts en minibus d'une vallée à l'autre ­ donc sac à dos léger et dénivelés faibles. «Une formule de plus en plus plébiscitée», confirme Christian Aubert, l'accompagnateur du groupe, fondateur de l'agence Visa Trekking. C'est également un circuit adapté à la géographie du massif des Ecrins, qui impose, si l'on en fait le tour à pied, des étapes longues et ardues. Zoom sur quatre sites caractéristiques d'un territoire protégé depuis 1973.

Meringue géante

Au sud de Briançon, la Vallouise. Une vallée dominée par de hauts sommets comme la barre des Ecrins (4 102 m) et le Pelvoux (3 943 m). Nous sommes sur le site le plus fréquenté du parc, le Pré de Madame Carle (1 874 m). But de notre balade : le glacier Blanc, le plus grand des 292 du massif avec ses 6 km de long et ses 270 m d'épaisseur. Il prend naissance au pied de la barre des Ecrins, et descendait autrefois, vers 1820, jusqu'au Pré de Madame Carle : c'est dire combien il a reculé ! Moins de neige, moins de glace