Il porte sur cette faune un regard à la fois caustique et indulgent, puisqu'il en vit. The Cobrasnake était à Paris en début de semaine, barbu à lunettes légèrement bedonnant sous son gilet bleu et rouge à paillettes, lors de l'inauguration de l'exposition chez Colette, «From The Street to The Night». Ses photos, parmi la dizaine d'exposants, sont les plus marquantes hormis celles, qui possèdent la grâce fanée des seventies, de Bob Colaccelo, journaliste à Vanity Fair et ex-homme de la nuit. Interview de Mark Hunter, alias The Cobrasnake, qui préfère encore se faire appeler Mark The Cobrasnake.
D'où venez-vous ?
Je viens d'avoir 22 ans et suis originaire de Los Angeles. Mes parents sont relax, ma mère est orthodontiste et mon père dans le secteur de l'immobilier. J'ai grandi à Hollywood, où j'ai appris très jeune tout ce qui était cool. Je prenais déjà des photos à l'école. Mais je n'ai pas poussé mes études très loin.
Que vouliez-vous faire, adolescent ? Etiez-vous intéressé par la mode et les célébrités ?
J'ai toujours voulu être professeur, et je pense qu'une fois passé ce tourbillon dément de photographe-star dans lequel je suis, j'aimerais enseigner. Et je n'en ai jamais eu grand-chose à faire, des célébrités, ce qui est drôle vu que ma mère nettoie les dents de tant de ces gens connus...
Comment avez-vous commencé ?
J'avais 18 ans, je travaillais avec l'artiste Shephard Fairey qui était invité aux soirées les plus pointues et je l'accompagnais. Cela m'a donné