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Libération
Interview

«Photo-journaliste, ça sonne bien»

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publié le 5 octobre 2007 à 0h31

Il porte sur cette faune un regard à la fois caustique et indulgent, puisqu'il en vit. The Cobrasnake était à Paris en début de semaine, barbu à lunettes légèrement bedonnant sous son gilet bleu et rouge à paillettes, lors de l'inauguration de l'exposition chez Colette, «From The Street to The Night». Ses photos, parmi la dizaine d'exposants, sont les plus marquantes ­ hormis celles, qui possèdent la grâce fanée des seventies, de Bob Colaccelo, journaliste à Vanity Fair et ex-homme de la nuit. Interview de Mark Hunter, alias The Cobrasnake, qui préfère encore se faire appeler Mark The Cobrasnake.

D'où venez-vous ?

Je viens d'avoir 22 ans et suis originaire de Los Angeles. Mes parents sont relax, ma mère est orthodontiste et mon père dans le secteur de l'immobilier. J'ai grandi à Hollywood, où j'ai appris très jeune tout ce qui était cool. Je prenais déjà des photos à l'école. Mais je n'ai pas poussé mes études très loin.

Que vouliez-vous faire, adolescent ? Etiez-vous intéressé par la mode et les célébrités ?

J'ai toujours voulu être professeur, et je pense qu'une fois passé ce tourbillon dément de photographe-star dans lequel je suis, j'aimerais enseigner. Et je n'en ai jamais eu grand-chose à faire, des célébrités, ce qui est drôle vu que ma mère nettoie les dents de tant de ces gens connus...

Comment avez-vous commencé ?

J'avais 18 ans, je travaillais avec l'artiste Shephard Fairey qui était invité aux soirées les plus pointues et je l'accompagnais. Cela m'a donné