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Interview

Qui veut goûter à Terry Poison ?

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C'est de Tel Aviv que ce groupe de filles (+ un garçon) envoie une musique pour faire la fête et oublier une vie sous tension. Avec un son taillé pour les dancefloors et un look déjanté, Terry Poison chauffe les clubs européens. Rencontre avant la sortie de son premier album.
publié le 6 octobre 2007 à 0h32

Raves dans le désert, soirées sur la plage, afters dans des clubs underground : en Israël, Tel Aviv est une ville où l'on fait la fête pour oublier la guerre. C'est sur ce terreau qu'est né Terry Poison, groupe de filles à l'électropop survoltée. Leur son est taillé pour les dance floors et leurs chorégraphies sexy fofolles électrisent les fêtes. Mais rapidement, les quatre musiciennes tournent en rond à Tel Aviv. C'est par MySpace qu'elle trouvent leur salut. «Nous les avons repérées sur Internet il y a un an et demi», explique Oualid Ben Lamine, leur producteur parisien. Misant sur leur look sexy et leur musique aguicheuse, il s'est d'abord appliqué à leur créer une «image» : concerts dans des boîtes branchées (Le Paris Paris, le Showcase...), soirées associées à des grandes marques, contacts dans le milieu de la mode. La mayonnaise prend alors qu'aucun album ne soutient leur promotion (1) ­ le premier est prévu pour juin prochain. En août, on les a vues au festival Rock-en-Seine à Paris et ce mois-ci, elles entament une minitournée en France (lire page 46). Nous les avons rencontrées lors de leur dernier passage à Paris. Autour de la table, Louise Kahn, la meneuse, Petite Meller, la lolita, Gili Saar, la beauté froide, et Anna Landesman, la touche gothique. Seul garçon de la bande, Bruno Grife est le bidouilleur en chef.

Pourquoi portez-vous toujours des justaucorps sur scène ?

Un soir, après un concert à Tel Aviv, Louise était si crevée qu'elle s'est endormie sur un banc,