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Libération

Les hauts du game.

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Les trois patrons des principaux studois du jeu montréalais.
publié le 10 novembre 2007 à 1h27

Alain Tascan Directeur du studio Electronic Arts Montréal Après quelques années chez Ubisoft, il a débarqué avec armes et bagages dès l'ouverture du studio, en mars 2004, avec les quarante premiers employés. Ils sont désormais plus de trois cents à travailler au studio montréalais de l'éditeur américain leader du marché. Tascan est français et à son aise à Montréal, "ville dynamique et jeune avec ses quatre universités". Le studio de Montréal a travaillé essentiellement sur deux jeux à fort potentiel. Le premier, Army of Two, propose l'expérience d'un "buddy game" comme il ya des "buddy movies" (L'Arme fatale, Rush Hour ...). Le second, Boogie, est un jeu de musique et de danse peuplé de créatures complétement dingues.

Stéphane D'Astous Directeur général du studio Eidos Ce Montréalais est passé par Ubisoft avant d'être invité par l'éditeur anglais à diriger le studio québécois. Dans ses murs depuis tois mois, Eidos recrute. Un sacré boulot compte tenu de la concurrence locale et de la professionnalisation des métiers. Les équipes planchent sur des projets qui seront dévoilés dans dix-huit mois: des jeux "triples A", c'est à dire à gros budgets et pour des consoles de nouvelle génération. Parmi les icônes de l'éditeur, l'immortelle Lara Croft devrait revenir sur les écrans dans des aventures concoctées à Montréal.

Yannis Malat Directeur du studio Ubisoft Il a connu Ubisoft aux toutes premières heures de son installation à Montréal. A l'époque, l'éditeur français réalisait là d