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Libération
Critique

Paris Photo flashe sur l'Italie

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publié le 15 novembre 2007 à 1h30

Depuis sa création en 1997, Paris Photo est devenu un rendez-vous incontournable pour les amoureux de l'image fixe. Les chiffres sont éloquents : 40 000 visiteurs l'an passé, tous profils confondus, dont 40 % en provenance de 49 pays. C'est désormais acquis, la photographie plaît aux collectionneurs comme au grand public (âge moyen, 31 ans). «C'est un média à la mode», souligne Valérie Fougeirol, l'une des têtes chercheuses de ce salon pas comme les autres, où l'on peut encore acheter des raretés à des prix accessibles dans une ambiance exaltée, ou simplement profiter de ce panorama exceptionnel qui croise en un temps record tous les genres.

Pendant quatre jours, jusqu'à dimanche, les 104 exposants, 83 galeries et 21 éditeurs proposeront leurs tirages, magazines et livres rares sur 3000 m2. Soit plus ou moins 500 photographes, du passé, du présent, et pourquoi pas de l'avenir. La rumeur annonce des merveilles, des femmes de Barbe bleue à la galerie Lumière des roses, aux pigments bruts de Vik Muniz chez Xippas, sans oublier Mohamed Bourouissa, un jeune talent repéré par les Filles du Calvaire, ou Delphine Balley et ses Histoires vraies à la galerie le Réverbère.

Forte présence des galeries françaises, - avec Agathe Gaillard, Anne de Villepoix et Polaris, et l'arrivée attendue de Dominique Fiat et d'Yvon Lambert -, ainsi que celles en provenance d'Allemagne (Kicken), d'Espagne (Juana de Aizpuru), des Etats-Unis (Howard Greenberg, Laurence Miller, Rose Gallery), de