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Libération

Kangoo se raffine

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publié le 23 novembre 2007 à 1h38

Il y a ceux qui passent le week-end à nettoyer à la brosse à dents les jantes alu de leur coupé et ceux qui vont aux rouleaux automatiques une fois tous les six mois, quand ils ne voient vraiment plus au travers du pare-brise. Les acheteurs de Kangoo font très majoritairement partie de la deuxième catégorie. Pas parce que cette voiture ne mérite pas d'être chouchoutée, mais parce qu'elle s'adresse à une clientèle qui ne veut surtout pas se prendre la tête avec un engin à quatre roues.

Dérivé du petit utilitaire Renault Express, le premier Kangoo n'était pas considéré comme une vraie voiture, mais pour Renault il a été un vrai succès commercial. Du coup, la marque remet le couvert en sortant l'argenterie. Pas plus longue qu'une berline type Peugeot 307, la version 2008 gagne en largeur et en hauteur et se conduit toujours un peu comme une camionnette. Si elle conserve ses deux portes arrière coulissantes ainsi que le look sympathique et sans complexe de la première version, pour le reste, elle monte en gamme à tout point de vue. Oubliant ses origines laborieuses, le nouveau Kangoo est dérivé du monospace Scénic. Meilleur confort, meilleure tenue de route, meilleure insonorisation. les progrès sont indéniables. Que ce soit à l'extérieur ou à l'intérieur, rien n'est très glamour, mais le résultat est terriblement efficace et il fera le bonheur de ceux qui n'en peuvent plus de passer leur temps à optimiser l'espace d'un appartement trop exigu. Là, il suffit d'ouvrir l'immense hay