vite, nous avons besoin de vous, les moustiques sont partis... L'appel au secours, lancé par les opérateurs touristiques, l'an dernier à la fin de l'épidémie de chikungunya, a enfin des chances d'être entendu. L'été austral de l'île tropicale, située à 10 000 km de Paris, a les atouts pour reconquérir la clientèle métro : le lagon à 30° C, les mangues et les litchis gorgés de sucre, les hibiscus écarlates, les robes fleuries des danseuses de maloya... Voilà pour la carte postale créole, qui a peu à envier à sa prestigieuse voisine mauricienne.
De novembre à mars, la chaleur moite constante invite à fuir dans les «hauts» de la Réunion et découvrir les cirques incroyables qu'englobe le parc national : Cilaos, et le canyon lisse et aquatique de Fleur jaune ; Salazie et les cascades du Voile de la mariée ; Mafate, et ses sentiers, ses îlets, ses coutumes «lontan»... Le survol en hélicoptère coûteux de ces lieux magiques, à l'image du Trou de fer, est impressionnant de beauté.
La Réunion, sans son volcan, serait comme un cari sans son rougail : il manquerait un peu de piment. La route du Sud sauvage vient d'être rouverte, sept mois après l'éruption et la coulée de lave qui l'avait ensevelie. En revanche, le Dolomieu, cratère du piton de la Fournaise, est toujours interdit d'accès. Pas grave, le massif volcanique et le paysage lunaire de la plaine des Sables valent largement le détour.
Y aller : en haute saison, celle des congés d'hiver, les trois compagnies qui desservent la Réu