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Cadres dynamiques

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publié le 4 janvier 2008 à 1h49

Depuis le temps qu'il traînait sur la cheminée, on l'avait presque oublié. Classique des intérieurs de bon ton et des listes de mariage, le cadre photo n'est pas vraiment l'objet de décoration le plus tendance du moment, mais il connaît depuis deux ans une seconde jeunesse qu'il doit, comme l'appareil photo avant lui, à l'électronique.

Projections. En 2005 sont apparus en France les premiers cadres photo numériques : un écran LCD à la place de la traditionnelle plaque de verre et la possibilité de faire défiler une série de clichés, là où le cadre classique affichait désespérément le même.

Ceux de la première génération fonctionnent avec un câble USB ou une carte mémoire. Ceux de la suivante acceptent en plus une connexion wi-fi avec un ordinateur ou un téléphone portable. Enfin, miracle de la technologie, certains produits permettent désormais de recevoir aussi des fichiers audio ou vidéo. On frôle le home cinéma miniature, ou même le cinéma tout court car, vu que l'engin ne peut pas rester allumé en permanence, on est contraint d'organiser des projections. L'autonomie de la plupart des cadres n'allant pas loin (une petite heure pour certains), ils doivent être branchés sur le secteur et tous ont intérêt à être éteints manuellement pour avoir une durée de vie plus longue.

Entre 2005 - quand Philips détenait le monopole du cadre en Europe - et cette année, tous les fabricants de l'électronique grand public, mais aussi les grandes marques de la photographie ont créé leur modèle