Depuis le lancement de la Laguna 5 portes à la rentrée, puis de la version break aujourd'hui, Renault n'a de cesse de claironner que sa (très) grande dernière a tout pour être un succès. Méthode Coué dans un marché de la berline familiale en perdition ? En tout cas, que ce soit au Technocentre, où elle a été conçue, ou à l'usine normande de Sandouville, où elle est produite, tout le monde s'est retroussé les manches pour en faire un véhicule irréprochable. Conscient que les problèmes de fiabilité ont entaché les ventes de l'ancienne génération, Renault a promis que, cette fois, la Laguna ne tomberait plus en panne, et il lui accorde, pour preuve, une garantie de trois ans. Concepteurs, équipementiers, chaînes de production et contrôle qualité, tout le monde a été mis à contribution. Les efforts sont certains et, s'il est évidemment trop tôt pour parler fiabilité, on peut d'ores et déjà assurer que la qualité perçue est au rendez-vous. Les matériaux sont beaux, la finition de l'habitacle plus que correcte et aucun détail ne choque l'oeil. Comme sur toutes les berlines, les rangements sont moins nombreux et le volume du coffre plus limité que sur un monospace. Les places avant sont spacieuses, mais celles de l'arrière un peu étriquées et, sur la 5 portes, les plus d'1,80 m trouveront le plafond bien bas. La Laguna rattrape ce point faible par une insonorisation et un confort qui permettent d'envisager de longs trajets. Elle propose une panoplie sécuritaire complète (ABS/ESP, a