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Libération

Petite tranche d'Apple

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publié le 18 janvier 2008 à 2h00

Il le tient sur trois doigts. Ou le glisse dans une enveloppe à la stupéfaction générale. «Le MacBook Air est le portable le plus fin au monde», déclare Steve Jobs. Les 4 000 journalistes et fans venus écouter mardi dernier le PDG d'Apple en lever de rideau du Macworld de San Francisco (Californie), la grande messe annuelle de la marque, espéraient une nouvelle révolution, un coup de génie de l'ampleur de l'iPhone présenté ici même un an plus tôt. Ils n'ont eu droit qu'à un retour aux sources de l'épure Macintosh, un produit certes très élégant et précieux, mais un peu limité technologiquement. Une gravure de mode high-tech pour CEO (PDG) de la Silicon Valley, pas une bête multimédia pour nerds fanatiques de la marque à la pomme.

Lent. L'exercice de style est pourtant loin d'être inintéressant. Voici 1,36 kilo tout d'aluminium, de 4 mm à son point le plus fin et 19,4 mm le plus épais, sans plus d'arsenic ni de mercure, ce qui en fait le produit le plus propre d'Apple à ce jour. A la différence d'autres «ultra-portables», le MacBook Air est doté d'un clavier complet - rétroéclairé - d'un écran de 13,3 pouces et permet, comme avec l'iPhone, des gestes inédits (pincement, rotation, glissement) sur le trackpad. Voilà pour les plus. Mais la finesse a un prix, celui du lecteur optique CD/DVD qui a disparu - un lecteur USB à 99 € spécialement conçu pour le MacBook Air ayant été prévu pour combler ce manque. Le port Firewire a également disparu, Apple optant de plus en