Les moins de 30 ans ne jurent que par elle, boudant même les scooters futuristes des constructeurs. Allergiques au plastique, amoureux des courbes pulpeuses de ces petites mécaniques carrossées comme des limousines, les collectionneurs sont de plus en plus nombreux à remonter le temps aux commandes de cette bourdonnante figure emblématique des sixtiessortie en 1946, l'époque où les designers laissaient leur crayon s'envoler pour donner naissance aux lignes extravagantes de l'après-guerre. Soixante ans plus tard, la magie opère toujours, l'ambassadrice de l'élégance italienne fait toujours tourner les têtes. L'Eurovespa, plus grande manifestation européenne de collectionneurs de "guêpes" (vespaen italien) en réunit chaque année plus de 2 500. On y vient même du Japon, c'est dire. Surnommée en son temps "la voiture du pauvre", ce petit engin sexagénaire a aboli les frontières sociales. Ses collectionneurs viennent de tous les horizons et de tous les milieux professionnels. Après tout, même si les cotes tendent à s'envoler, la différence de prix entre le modèle le moins rare et le plus recherché n'atteindra jamais celle d'une 2CV et d'une Rolls. Aujourd'hui encore, le rêve est accessible à tous. Les nostalgiques retrouvent le parfum d'un temps que les moins de 20 ans n'ont pas connu, les plus jeunes s'inventent une vie au rythme des sixties, foudroyés par le design flamboyant des années dolce vita. A 34 ans, Pierrick Chavatte, exnageur olympique des Jeux d'Atlanta, est tombé so
SCOOT TOUJOURS
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publié le 9 février 2008 à 2h24
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