Bientôt ringard, le disque dur ? On pourrait le croire au vu de la kyrielle d'avantages de son successeur potentiel : le SSD (ou Solid State Drive). De quoi s'agit-il ? D'un support de stockage qui enregistre les données sur de la mémoire flash. Donc, sans moteur, ni plateau en rotation. Evitant ainsi l'usure mécanique, le SSD est beaucoup plus résistant aux chocs et aux vibrations que les disques durs classiques. Il limite également le bruit du composant ainsi que sa consommation électrique. «Un disque dur SSD consomme moitié moins d'énergie qu'un disque dur classique», assure Thomas Desramaut, directeur marketing chez le fabriquant de matériel de sauvegarde Imation. Ce qui n'entraîne qu'un gain d'autonomie de 3 minutes, nuance-t-on chez Western Digital. A volume équivalent, un disque SSD est aussi 75 % plus léger. Enfin, ultime atout et non des moindres : de très hautes performances, notamment grâce à un accès aux données quasi instantané et à des vitesses de lecture ébouriffantes (100 à 120 Mo/s). «Les SSD sont trois fois plus rapides que les disques traditionnels», avance Florent Lafarge, responsable marketing France pour Toshiba. Avec une durée de vie comparable à celle des disques durs classiques (voire trois fois supérieure selon Toshiba). Que du bonheur donc ? A deux défauts près : des prix exorbitants et une faible capacité. Un disque dur classique de 1 Téraoctet (1 000 Go) s'acquiert pour 200 euros environ. Côté SSD, pas plus de 64 Go d'espace de
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