Le souvenir de vacances que l'on ramène le plus fréquemment ? Des photos. Pourtant, une soirée entre amis avec guitares, les cigales dans la garrigue ou le brouhaha d'un souk au Maroc, sont autant de situations ou un micro serait plus pertinent qu'un appareil photo. L'oreille est parfois un organe plus efficace que l'oeil pour faire travailler l'imaginaire et revivre des ambiances.
Cet été, si vous êtes tentez par la capture de sons, l'exercice est moins difficile qu'il n'y paraît. Et le matériel pas forcément ruineux.
Un dispositif d'enregistrement audio s'acquiert pour le prix d'un appareil photo numérique compact, entre 200 et 340 euros. Pas besoin d'acheter séparément enregistreur et micro. Pour un usage amateur, il est préférable d'utililser un tout-en-un avec enregistreur et micro en un seul élément (1). D'autant qu'il sera équipé de connectiques mini-jack pour accueillir un microphone externe. «Mais sur ce type d'appareils, les micros d'origine sont de si bonne facture que l'ajout d'un modèle externe à 150 euros n'apporte pas grand-chose», explique Christophe Tartavez, chef de produit chez Sennheiser. Nous l'avons effectivement constaté lors des tests avec un Zoom H2. Après quelques tentatives, l'utilisateur prend vite ses marques. Jouer avec la sensibilité du micro ou son angle de directivité s'avère assez simple. Et rapidement, on s'habitue à ajuster les niveaux d'enregistrement car les réglages automatiques, en amplifiant les sons faibles et en mettant une sou