La reine du business et de la pop a fêté samedi son 50e anniversaire. Pour l'occasion, son visage a fait la une de l'hebdo américain New York qui titrait : «Le nouveau nouveau visage», résumé sommaire des métamorphoses de l'indéboulonnable stratège. Son (toujours) frais minois «en forme de coeur» serait devenu LE faciès à la mode, sésame d'une notoriété durable.
Pour le Washington Post, la vie de la Material Girl (1985) signifie plus qu'une série de lifting : «La cinquantaine de Madonna ne révèle rien sur la chanteuse, mais en dit long sur nous, qui sommes invariablement pris au jeu, braquant notre regard sur elle et imitant tout ce qu'elle fait, même si ce qu'elle fait se résume à l'acte de vieillir.» Plus prosaïquement, selon le quotidien britannique Daily Mirror, la chanteuse de Like a Prayer (1989) a célébré son anniversaire à Londres entre clubbing et kabbale. Tout sourire, elle s'est rendue avec son mari Guy Ritchie en boîte de nuit, après avoir passé la journée à prier. Dans une interview donnée à Vanity Fair en octobre 1992, au journaliste qui lui demandait : «Remuerez-vous encore à 50 ans votre popotin sur scène, comme Cher ? Que se passera-t-il quand votre corps vous lâchera ?», elle avait répondu, sûre d'elle : «Je ferai marcher ma tête.»
De la mode urbaine à la libération sexuelle, en passant par le vogueing (danse issue des ghettos gay, black et latino de New York dans les années 80), l