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Libération

Le cahier révise ses classiques

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publié le 29 août 2008 à 4h47

La rentrée scolaire est la période des cahiers neufs, mais pas forcément nouveaux : on peut avoir acheté à la veille de la rentrée un modèle conçu vingt ans plus tôt. Ce classique de l'école qu'est le cahier résisterait-il à l'innovation ?

Sur ce point, les deux fabricants qui se partagent le marché français, Hamelin-Oxford et Clairefontaine, divergent. Le premier chamboule formes, marges, réglures, reliures. Le second s'en tient aux valeurs sûres des quelques formats qui figurent sur l'immense majorité des listes de fournitures scolaires.

Marges à droite. Côté Oxford, leader du marché, Stéphane Hamelin, PDG du groupe, revendique une «stratégie d'innovation produits depuis dix ans». On la constate sur le site de la marque : cahiers tête-bêche qui permettent d'engranger deux matières (Dozado), marges à droite qui facilitent les annotations supplémentaires, pages expliquant la méthode de prises de notes, cahiers Objectif brevet ou bac, qui contiennent des pages de résumés des données essentielles par matières, carnets de vocabulaire à deux colonnes, cahiers Savoir écrire où les petits trouvent des guides pour tracer les lettres.

Toutes les finesses de chaque exercice semblent avoir trouvé une réponse, et le cahier à tout faire s'efface au profit d'objets hybrides, proches des travaux pratiques. Ça ne permet pas de choisir au hasard Balthazar dans la cohue de la rentrée, mais ça marche. «Il n'est pas question de lancer quelque chose si on ne fait pas de gros volumes de v