Cet été, le temps mi-figue mi-raisin dans la capitale était une excellente motivation pour aller traîner ses guêtres au cinéma. Cependant, les salles ne semblent pas faire recette durant la période estivale - particulièrement les cinémas d'art et d'essai. Distributeurs et exploitants s'en trouvent contrariés. Les raisons de cette désaffection ? Unanimement, les membres de la FNDF (Fédération nationale des distributeurs français) fustigent la concurrence déloyale des festivals gratuits qui proposent essentiellement des films patrimoniaux.
Taxe. Le CNC a donc décidé de prendre des mesures pour réguler les rapports entre secteur commercial et non commercial. Il a mis en place une nouvelle directive entrée en vigueur cette année, qui contraint les organisateurs de festivals de cinéma gratuit en plein air à présenter leur programmation devant une commission de régulation composée de sept membres. Trois représentants des exploitants, deux représentants des distributeurs, les deux autres siégeant au titre des collectivités locales et de la diffusion culturelle sur le territoire. En France, la diffusion des salles de cinéma fait l'objet d'un règlement précis prévu par le code de l'industrie cinématographique qui impose des autorisations d'exercice pour les salles, une billetterie spécifique soumise à une taxe, l'envoi des bordereaux de recettes au distributeur et au CNC. Le secteur non commercial (médiathèques, ciné-club.) était, lui, jusqu'à lors peu encadré, dans la mesure ou il ne