Il va y avoir du Spore : le lancement mondial la semaine prochaine du nouveau jeu vidéo inventé par Will Wright promet d'être une date dans l'histoire de cette industrie. Il pourrait également devenir une balise durable dans le paysage du jeu et des joueurs, le titre présentant de nombreuses et attractives originalités.
Mais en quoi consiste Spore ? C'est un «simulateur de vie». En l'espèce, un god game, dans lequel le joueur, placé en situation toute-puissante, va créer des espèces animales imaginaires et les faire évoluer dans un univers au départ stérile qu'il ensemencera au fur et à mesure. Le principe, comme pour les précédentes productions signées Will Wright, est celui d'un jeu «bac à sable» ou «coffre à jouets» : on fournit au joueur les éléments, les outils, l'atelier. à lui de produire, fabriquer, modeler, inventer les choses comme il le veut.
Si les observateurs investissent tant d'espoirs sur le nom de Will Wright, c'est que l'homme a du répondant (lire ci-contre). Cofondateur du studio Maxis, il est l'inventeur, en 1989, de SimCity, fameux simulateur d'urbanisme maintes fois mis à jour depuis (on attend la cinquième édition) et qui reste l'un des titres ayant eu la plus forte influence sur le paysage ludique. En février 2000, prolongement presque naturel de ce succès, Will Wright dévoilait les Sims, un simulateur de vie sociale largement fondé sur la consommation et quelques rudiments de béhaviorisme. Huit ans plus tard, tous épi