Rehab l’autre plan retraite Autrefois, pour soigner une dépendance (drogue, alcool, jeu, sexe), les célébrités se cachaient. Aujourd’hui, bien au contraire, elles font publicité de leurs cures dans de luxueuses cliniques, souvent californiennes. Certaines vedettes vont même jusqu’à mettre en scène leur traitement, par télé interposée. Enquête sur la « réhabilitation », dernière addiction des people. Texte : Françoise-Marie Santucci Illustrations : Laurent Lolmède Depuis qu’Amy Winehouse a chanté « Ils ont essayé de m’envoyer en rehab et j’ai dit non, non, non », une sorte d’engouement, presque un effet de mode un peu malsain, semble avoir saisi les Britney Spears et Lindsay Lohan du monde entier qui, à l’inverse de la chancelante anglaise, s’y précipitent. La « réhabilitation », équivalent anglo-saxon de la cure de désintoxication ou de sevrage, n’a pourtant rien à voir avec l’habituelle dolce vita de la starlette. On est censé y transpirer, geindre, pleurer et vivre l’enfer pour se débarrasser, au choix : de l’alcool, des médicaments, des drogues en tous genres, mais aussi de l’envie maladive du jeu, de la nourriture, du sexe ou du shopping. La gamme entière des tentations modernes. Situés pour la plupart sur la côte californienne, quelques centres de rehab prospèrent en accueillant la nouvelle aristocratie occidentale, celle des people, jeunes ou moins jeunes, qui ont la particularité d’être riches, à la dérive, soumis à une surexposition médiatique et tant épuisés par
Rehab l’autre plan retraite
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publié le 6 septembre 2008 à 4h54
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