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Libération
Critique

L'electro coule à flots

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publié le 18 septembre 2008 à 5h03

Carambolage de beat electro et d'art techno, personne ne devrait échapper à la fièvre du dancefloor ni au bombardement des pixels qui quadrilleront l'Hexagone jusqu'à la fin du mois : Scopitone à Nantes a ouvert le bal hier, suivi ce soir du N.A.M.E à Lille, puis de Marsatac à Marseille et d'Ososphère à Strasbourg.

Ces festivals au croisement du son et de l'image partagent un profil et une culture communs. «Nous sommes tous issus de la musique électronique, nous avons presque tous moins de dix ans, nous sommes des festivals indépendants, coincés entre les mastodontes historiques comme les Francopholies, le Printemps de Bourges ou les Eurockéennes, et le mouvement des free parties», explique Vincent Carry, président du Réseau des festivals de culture électronique. Ce réseau d'entraide créé il y a trois ans fédère lesdits festivals (sauf Ososphère), auxquels ajouter Electroni(k) à Rennes, Nördik Impakt à Caen, les Nuits sonores à Lyon, Calvi on the Rocks et Astropolis, à côté de Brest.

«Collectivités». L'objectif : mettre les forces en commun pour promouvoir les cultures électroniques au sens large, la création émergente, la rencontre de la musique et des arts visuels. «Ces festivals sont des objets culturels précaires, on a besoin de se soutenir les uns les autres, dans un contexte de désintérêt manifeste de l'Etat qui verse moins de 100 000 euros aux huit festivals concernés, financés essentiellement par les collectivités.»

Ce qui explique que d'un lieu à l