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Libération

Carla Bruni et Raphaël Enthoven perdent contre la presse people

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Le tribunal de Nanterre a rejeté les demandes de dommages et intérêts de la première dame de France et de son ancien compagnon à l'encontre de "Closer" et "Ici Paris" pour atteinte à la vie privée de leur fils.
Carla Bruni-Sarkozy. (REUTERS/Karim Jaafar)
par AFP
publié le 25 septembre 2008 à 7h00

Le tribunal de Nanterre a rejeté dans deux jugements rendus jeudi les demandes de dommages et intérêts formulées par Carla Bruni-Sarkozy et Raphaël Enthoven contre Closer et Ici Paris au nom de leur fils âgé de sept ans, Aurélien, pour atteinte à sa vie privée et à son droit à l'image. Le tribunal, qui avait été saisi en référé, a en revanche condamné les deux titres à verser chacun 4 000 euros de dommages et intérêts et 2 000 euros de frais de procédure à Raphaël Enthoven, en son nom propre, car les articles poursuivis évoquaient sa liaison avec une nouvelle compagne et sa future paternité.

Raphaël Enthoven réclamait 80.000 euros à Ici Paris (Hachette Filipacchi) et 40 000 euros à Closer (Mondadori France). Les poursuites menées par le journaliste philosophe conjointement avec Carla Bruni-Sarkozy au nom de leur fils faisaient suite à des articles d'Ici Paris (édition du 24 juin) et de Closer (édition du 13 juin), centrés sur l'épouse du président de la République, tout en faisant état de l'arrivée prochaine d'un petit frère ou d'une petite soeur pour son fils Aurélien. Dans les deux cas, le tribunal a estimé que l'intrusion dans la vie privée d'Aurélien Enthoven n'est pas caractérisée. En outre, il souligne que l'enfant «a fait l'objet d'une médiatisation certaine de par la volonté de sa mère, laquelle s'est exprimée publiquement à plusieurs reprises à son sujet ainsi qu'en ce qui concerne Raphaël Enthoven en sa qualité de père de l'en