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Libération

La Twingo, version bombinette

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publié le 26 septembre 2008 à 22h33
(mis à jour le 26 septembre 2008 à 22h33)

La première Twingo avait une ligne amusante qui ne l'a guère aidée à se vendre en Espagne ou en Allemagne. Du coup, Renault a décidé de la rendre plus passe-partout et depuis, la clientèle se rue tellement sur la Fiat 500 que la petite italienne a éjecté l'indétrônable Française de sa place de n°1 européenne des voitures urbaines. Sentant l'urgence de repositionner la Twingo auprès des jeunes, Renault présente une version survitaminée de sa citadine. Et il y avait urgence, car Fiat sortira en novembre sa 500 Abarth et la course recommencera.

En attendant, la Twingo, dite Renault Sport, invite qui veut la suivre à monter dans les tours. Cette bombinette devrait faire des heureux chez les quelques conducteurs qui aiment s'amuser au volant sans être prêts à casser leur tirelire pour quatre - petites - roues ou des pleins d'essence à répétition. Certes, sa carrosserie cherche à se faire remarquer par ses élargisseurs d'ailes ou ses décalcomanies de portes façon drapeau à damier. Mais nous sommes bien loin de l'aileron arrière extravagant d'une Subaru Impreza ou de la ligne - et du prix - élitiste d'une Donkervoort ou d'une Lotus Elise. Ici, il suffit de 15 000 euros, d'un petit moteur 1 600 cm3 poussé à bloc et d'une carrosserie choisie en rouge de préférence, pour se prendre pour Sébastien Loeb. Bien calé dans les sièges sport qui offrent un excellent maintien, à condition de ne pas être trop gros, on est, de prime abord, peu impressionné par la véhémence du moteur. RS ou pa