A l’heure où l’on génère chaque année en France 1,7 million de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (1), la rentrée 2008 mise sur le « prêt à jeter » avec des téléphones minimalistes d’un nouveau genre. Après les stylos et les rasoirs jetables, la société Bic se lance à nouveau dans ce marché de l’éphémère avec Orange et Alcatel. Baptisé Bic Phone, le téléphone se recharge par Mobicarte. Il s’inscrit moins dans une consommation « one shot » mais plutôt « prêt à l’emploi. » En fait, la grande nouveauté vient encore des Etats-Unis avec la société californienne Hop-On. Cette dernière a choisi d’inonder le marché européen avec le Hop 1900 Graffiti. Ce téléphone portable format carte de crédit, GSM bibande, 1 800 MHz offre trois heures d’autonomie en communication. A la différence du Bic Phone, il ne se recharge pas mais ne coûte que 15 €. D’un design très sobre et prévu pour un simple emploi, les fonctionnalités de ces mobiles kleenex sont assez basiques : émission et réception d’appels et de SMS sans fonctions multimédias comme l’appareil photo ou le lecteur MP3. Le tout jetable n’est certes pas la solution la plus écologique, mais ces téléphones répondent à des besoins de consommation immédiats et ponctuels. Une alternative peu onéreuse en cas de vol ou de perte de son téléphone. La cible est plutôt jeune, on s’adresse ici aux ados non équipés qui partent, par exemple, en vacances ou aux têtes en l’air qui lorsqu’elles égarent leur mobile trouvent ici u
Le téléphone meurt
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par Caroline CANAULT
publié le 25 octobre 2008 à 18h29
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