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publié le 2 mai 2009 à 17h51

Avec ses plages sauvages et ses eaux froides, ses maisons colorées et ses demeures à l'élégance victorienne, ses vignobles tout proches et son art de vivre au grand air, Le Cap a des airs de San Francisco. La ville, en soi, est un but de voyage où il est facile de passer une semaine. De l'esclavage à Mandela La Cap est un condensé de l'histoire raciale de l'Afrique du Sud. Au XVIIe siècle, la ville instaure le commerce des esclaves venus d'Afrique ou d'Asie (Inde, Sri Lanka, Indonésie). 60?000?personnes seront déplacées de force. Ce mix de populations donnera le quartier de Boo Kap avec ses maisons aux couleurs vives où vivent aujourd'hui les musulmans du Cap. Nelson Mandela, lui, sera emprisonné dix-huit ans à Robben Island, une île située à un jet de pierres de la ville, et haut lieu de pélerinage. Cool attitude Depuis quelques années, la ville développe aussi bien des lieux hyperdesign que des endroits bobos, tendance hippie ou surfeur. Dans le centre de la ville, c'est Long Street avec ses bars, restaurants et friperies. A la périphérie, c'est Woodstock où se sont notamment installées des galeries comme celle de Michael Stevenson (http://michaelstevenson.com) ou le marché de Biscuit Mill. En bord de mer, c'est Kalk's Bay, petite station balnéaire avec brocantes et bars au mobilier de bric et de broc. Vinotage et sable blanc Au XVIIe siècle, deux cents Huguenots se sont installés près du Cap et ont cultivé la vigne. Depuis, le vin sud-africain se v