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Libération

Jimi Hendrix : l’hypothèse de l’assassinat ressuscitée

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Rumeur. James Wright, un ancien «roadie» du guitariste, accuse, dans un livre, son manager de l’époque.
publié le 3 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 3 juin 2009 à 6h52)

Jimi Hendrix était décidément un guitariste hors normes puisque, près de quarante ans après sa disparition, on en est toujours à discuter des circonstances de sa mort. C'était le 18 septembre 1970 à Londres, Hendrix avait 27 ans. Officiellement, le virtuose de la distorsion est mort accidentellement, noyé dans son vomi pendant son sommeil après avoir avalé pas mal de vin et de barbituriques. Or non, pas du tout, il a été assassiné par son manager, prétend aujourd'hui un ancien roadie, James Wright, qui détaillera ses accusations dans un bouquin à paraître fin juin (Rock Roadie, chez JR Books).

L'auteur tiendrait l'info du manager lui-même, Michael Jeffery. Ce dernier, en 1971, aurait confié à Wright s'être débarrassé du guitariste parce que celui-ci allait le lâcher et que, grâce à une assurance-vie que Jimi Hendrix avait contractée à son bénéfice, il avait pu toucher deux millions de dollars après son décès. Selon le manager, cité par le roadie, le crime se serait déroulé de la manière suivante : «On est entrés dans la chambre d'hôtel de Monika [Monika Dannemann, une petite amie de Hendrix avec laquelle celui-ci a passé sa dernière nuit, à l'hôtel Samarkand, ndlr], on a pris une poignée de pilules qu'on lui a fourrées dans la bouche, et puis on lui a versé plusieurs bouteilles de vin rouge dans la gorge.»

Trouble. Manque de chance, Jeffery n'est plus là pour commenter : il est mort en mars 1973 dans une collision a