Début septembre, la salle fêtera son premier anniversaire et force est de constater qu'il ne lui a effectivement pas fallu longtemps pour s'imposer parmi les adresses parisiennes de référence (1). Ancien PMU rangé des canassons, l'International, en bordure de la turbulente rue Oberkampf, est un lieu à la fois trendy et affûté, où le public peut venir chaque soir découvrir des groupes qui, pour certains, feront l'actualité de demain, tel le Prince Miiaou récemment, ou cette semaine, le festival Who Loves the Sun ? (lire ci-dessous). L'entrée est gratuite et l'on se presse logiquement au sous-sol où se déroulent les concerts, à raison de deux ou trois par soirs.
Pertinent modèle prospectif, l’International existe sous forme de location-gérance autour de treize associés, dont quatre spécifiquement détachés pour son fonctionnement. Raman Suzat est un des pilotes de la structure, dont il assure la programmation. Il en explique l’esprit.
Un bilan de la première année ?
Au départ, nous n’étions pas conscients de l’ampleur de la tâche, mais aujourd’hui nous pensons avoir réussi un petit truc autour de cet endroit fondé sur une entrée libre et des tarifs de consommations peu élevés. Je ne suis pas un partisan de la gratuité à tout prix, mais ce principe fonctionne ici : l’idée est de faire jouer des artistes en développement, qui en général ne se produisent qu’en circuit fermé, devant la famille ou les amis, et doivent parfois débourser pas mal d’argent pour cela. Là, ils se retrouvent devant un public inédi